jeudi 23 février 2017

Décès de Monsieur Denis Merlin



Madame Denis Merlin,

ses enfants, gendres et belle-fille

ses petits-enfants



ont la douleur de vous faire part du rappel à Dieu de 


Denis MERLIN


pieusement décédé dans sa 69e année

le mardi 21 février 2017



La messe d'enterrement aura lieu en l'abbatiale de Solignac (87),

Le samedi 25 février 2017 à 14h30


On pourra déposer, à la fin de la messe, une offrande pour un trentain de messes qui sera célébré pour le repos de son âme.

Requiescat in pace !

vendredi 26 août 2016

Interprétation du message du pape François à propos de la prétendue "violence islamique"

Beaucoup sont indignés des propos du pape François à propos de la violence islamique qui fut l'occasion pour lui de rappeler que la violence illégitime n'est pas l'apanage des musulmans et n'est même pas le fait de musulmans en tant que tels.

Bien sûr que l'interprétation du Coran peut prêter à des homicides. Bien sûr que les évangiles ne prônent pas l'homicide en raison du'in manque de foi ou d'une foi déviante (l'évangile prône tout de même la peine de mort : "Qui prend l'épée, périra par l'épée" Mt 26,52 mais pas en matière religieuse). Le pape le sait évidemment. Mais le pape est un malin, il s'exprime donc sur un mode volontairement obscur et provocateur à la manière des jésuites.

Je me permets donc de proposer un décryptage personnel des propos du pape.

Ce que le pape a voulu signifier c'est qu'un homicide volontaire est un homicide volontaire quels que soient les mobiles. Il a voulu nous faire comprendre qu'il ne fallait pas stigmatiser spécialement les musulmans ou l'islam. Il nous a rappelé que l'on peut interpréter, si l'on veut, l'islam comme une religion pacifique. En tous cas que des musulmans étaient des gens pacifiques. C'est ma lecture, mon décryptage, du message de Jorge Bergoglio, le pape François.

Vous trouvez mieux, vous, ceux qui font obligation à l'État de ne pas protéger les fœtus ? qui subventionnent les avortements ? 

Moi pas. 

Je vois pas de différence de nature entre l'islam (selon certaines interprétations de l'islam) et l'idéologie abortiste. C'est la preuve qu'il ne faut pas stigmatiser l'islam, mais prôner l'ordre public valable pour tous, un ordre juridique ferme qui ne fait acception d'aucun être humain et qui respecte toutes les croyances conformes à l'ordre public.

lundi 22 août 2016

Enlèvement criminel

Un homme vient d'être arrêté pour "enlèvement criminel". Je ne sais rien de l'affaire, je n'en dirais donc rien.



Mais je sais que , il y a quelques années, les magistrats français, après m'avoir spolié de mes biens, m'ont enlevé mon enfant alors tout jeune. Ces criminels, eux, n'ont pas été poursuivis.

C'est pourquoi je ne hurlerai pas derrière la magistrature contre le père désespéré. Un homme met un enfant au monde pour qu'ensuite une horde de malfaiteurs en toges le soustraie à ce père ! Ce père est ensuite traîné devant la cour d'assise pour avoir, quel qu'il soit par ailleurs, usé du droit que lui donne la nature.

Ces lois sont des folies appliquées par des pervers.

Le pape est unique principe d'unité des croyants

L'ISIS menace un imam qui exerce ses activités "religieuses" à Brest.

Si l’on n’écoute pas la seule autorité religieuse qui existe: le pape, on arrive à une fragmentation indéfinie de la société. C’est valable pour tous les hommes. 

Le pape est la seule autorité qui parle au nom de Dieu. Tous les autres ne parlent qu’en prétendant avoir trouvé une autorité dans des textes dont ils se prétendent les simples interprètes. Ils ne prétendent pas avoir aucune autorité personnelle.




Le pape nous enseigne que ce qui unit les hommes, c’est la raison universelle de l’homme et en elle on trouve les droits universels et inamissibles de l’homme.

C’est pourquoi les discours de monsieur Houdeyfa, les discours de ISIS ainsi que les discours de Hollande et Houdeyfa, les jugements des magistrats français corrompus, ainsi que les discours de toute autorité religieuse ou doctrinale (chrétienne, israélite musulmane ou toute autre confession ou de toutes les incroyances), devraient être interdits dès qu’ils bafouent trop évidemment les droits universels de l’homme.

Bien sûr les papes ne sont que des hommes, mais ce sont les seuls hommes qui s’adressent, à ceux qui ont la foi catholique, au nom de Dieu. Les autres (imams, ra.bins, pasteurs, prêtres catholiques, chefs communistes, chefs maçons etc.) ne s’adressent aux autres hommes que comme interprètes ou simples lecteurs de textes qu’ils prétendent inspirés de Dieu ou alors comme interprètes authentiques de la raison universelle de l’homme (les doctrinaires athées ou agnostiques).


Lac du Pontet vue partielle (au deuxième plan)


Bien sûr, les papes nous disent aussi: si vous ne croyez pas la foi catholique je ne serais pas pour vous un oracle divin. Mais alors écoutez-moi comme expert en humanité comme représentant d’une institution (environ) bi-millénaire.




Mais le fait : reste que le pape s’adresse à ceux qui sont croyants (pas aux autres car il respecte la raison universelle de l’homme) non comme simple interprète d’un texte, mais au nom de Dieu comme oracle vivant et comme chef vivant investi de son autorité directement par Dieu. 




Ce fait unique au monde, qui s’impose à la raison, peut nous faire méditer. Il a peut-être une portée même si l’on reste sur le strict plan de la raison universelle de l’homme. Nous constatons en effet, que le pape est seul principe d’unité des croyants et même des incroyants, alors que tous les autres « religieux » sont facteurs de divisions et ils le sont sans titre car eux ne se prétendent pas des oracles divins. L’affaire des menaces de mort contre l’imam de Brest illustre ce fait avec une vigueur toute particulière. L’imam de Brest est menacé de mort par des gens qui se disent des lecteurs et des idolâtres du même livre que celui dont l’imam de Brest prétend s’inspirer. Tans il est vrai qu’il ne peut y avoir dialogue que sur la base de la raison et jamais de la foi…

samedi 20 août 2016

Quand Molière se moquait de la "domination sexuelle" (domination en raison du sexe)

Molière dans l'École des femmes (acte 3, scène 2) s'est moqué des prétentions des mâles à dominer les femmes.

Il met ces mots dans la bouche d'Arnolphe qui veut se marier à une fille bien plus jeune que lui:


« Votre sexe n'est là que pour la dépendance:
Du côté de la barbe est la toute-puissance.
Bien qu'on soit deux moitiés de la société,
Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité;
L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne;
L'une en tout est soumise à l'autre, qui gouverne;
Et ce que le soldat, dans son devoir instruit,
Montre d'obéissance au chef qui le conduit,
Le valet à son maître, un enfant à son père,
A son supérieur le moindre petit frère,
N'approche point encor de la docilité,
Et de l'obéissance, et de l'humilité,
Et du profond respect où la femme doit être
Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître. »



La simple prétention à la domination sexuelle est ridicule.

Pourtant Sarah parlait d'Abraham, son mari, comme de son "seigneur".


« Gn 18,12. Elle rit donc secrètement, disant en elle-même: Après que je suis devenue vieille, et que mon seigneur est vieux aussi, penserais-je à user du mariage ? » Traduction Fillion de la Vulgate

Mais ce n'est pas parce qu'elle lui était inférieure, mais parce que nous devons être tous soumis les uns aux autres.

vendredi 19 août 2016

Quand les 45 théologiens se trompent sur la "soumission sexuelle"

Amoris lætitia enseigne en son numéro 156:

« 156. Il est important d’être clair sur le rejet de toute forme de soumission sexuelle. Pour cela il faut éviter toute interprétation inappropriée du texte de la Lettre aux Éphésiens où il est demandé que « les femmes soient soumises à leurs maris » (Ep 5, 22). Saint Paul s’exprime en catégories culturelles propres à cette époque ; toutefois nous autres, nous ne devons pas prendre à notre compte ce revêtement culturel, mais le message révélé qui subsiste dans l’ensemble de la péricope. Reprenons la judicieuse explication de saint Jean-Paul II : « L’amour exclut toute espèce de soumission, qui ferait de la femme la servante ou l’esclave du mari […]. La communauté ou unité qu’ils doivent constituer en raison de leur mariage se réalise dans une donation réciproque qui est aussi une soumission réciproque ».[162] C’est pourquoi on dit aussi que « les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps » (Ep 5, 28). En réalité, le texte biblique invite à dépasser l’individualisme commode pour vivre en se référant aux autres : « Soyez soumis les uns aux autres » (Ep 5, 21). Dans le mariage cette ‘‘soumission’’ réciproque acquiert un sens spécial et se comprend comme une appartenance réciproque librement choisie, avec un ensemble de caractéristiques de fidélité, de respect et d’attention. La sexualité est au service de cette amitié conjugale de manière inséparable, parce qu’elle est orientée à faire en sorte que l’autre vive en plénitude. »

Les 45 théologiens contestent ce passage en ces termes:

« 2) AL 156 : « Il est important d’être clair sur le rejet de toute forme de soumission sexuelle. »
Comprise non pas simplement comme niant à la femme une obéissance servile à son mari ou au mari d’exercer à l’égard de sa femme une autorité semblable à l’autorité parentale, mais niant que le mari ait la moindre forme d’autorité sur sa femme, ou niant que la femme ait aucun devoir d’obéir aux demandes légitimes de son mari en vertu de son autorité en tant que mari : »



D'abord dans son encyclique Ad Petri cathedram (indisponible en français) Jean XXIII dit bien que le mari est le chef de la famille, mais il ne parle pas de la soumission de l'épouse à son mari. Or c'est de cela qui est en cause: la femme doit-elle, parce qu'elle est du sexe féminin, se soumettre à son mari parce qu'il est du sexe masculin ?

En outre ce passage de Amoris lætitia remet le passage de saint Paul commandant à la femme de se soumettre à son mari dans la "péricope" (dans le contexte). Nous devons tous nous soumettre les uns aux autres. Dans ce cadre, saint Paul rappellerait aux femmes ce devoir universel.

Si Amoris lætitia 156 enseigne à juste titre qu'il est nécessaire de rejeter toute soumission sexuelle [en matière juridique et morale], il n'est pas interdit au plan spirituel, qui ne regarde que la conscience de la femme, de constater que Dieu à demandé à la femme de se soumettre à son mari (et évidemment pas à tout homme). Mais ce n'est pas un sujet directement social. Ce commandement individuel doit être rejeté de l'ordre social car il n'est pas fondé en ce domaine. Il en est de même d'ailleurs de l'obligation de soumission de tous à l'égard de tous. C'est une question de conscience.

Il est donc juste de dire qu'il faut rejeter toute soumission sexuelle, y compris dans les relations morales entre époux et a fortiori dans l'ordre juridique. Fondamentalement les époux sont deux associés égaux dont l'association est fondée sur leurs différences sexuelles. Il ne peut exister de commandement marital légitime. (Comme il ne peut exister de "mariage homosexuel")

L'affirmation de Amoris lætitia « Il est important d’être clair sur le rejet de toute forme de soumission sexuelle. » est donc conforme à la foi (sur ce point de la foi je m'en remets à Rome), mais encore conforme à la raison. D'ailleurs dans la cérémonie du mariage la femme ne promet pas d'obéir à son mari.

En conclusion:


Étant père de plusieurs filles par amour pour mes filles je ne peux leur dire "soumettez-vous à vos maris parce qu'ils sont mâles !". Cela me semblerait une cruauté inadmissible pour mes descendantes. Il n'y a pas d'homme sans femme, il n'y a pas de femme sans homme. Les femmes ont un père, les mâles ont une mère. Nous sommes donc tous égaux et unis par la fraternité.


Entièrement d'accord: "il n'y a pas de soumission sexuelle".

Le mariage selon monsieur Fillion ou selon l'Église ?

Monsieur Fillion a donné une interview à La Croix dans laquelle il prétend:

« La Croix : La loi ouvrant le mariage civil, donc l’adoption, aux couples de personnes de même sexe doit-elle être abrogée, réécrite ou maintenue en l’état ?
François Fillon : J’ai toujours eu l’honnêteté de dire qu’une simple abrogation, c’est-à-dire un pur et simple retour en arrière, n’était pas possible. Mais j’ai aussi toujours dit que, sans remettre en cause le principe du mariage des couples de même sexe, les règles concernant la filiation devraient être réexaminées, car il y va de l’intérêt de l’enfant et cela prévaut pour moi sur toute autre considération. »

Le mariage étant matière sacrée, l'avis de monsieur Fillion ne fait pas autorité. Le journal La Croix non plus d'ailleurs.



En matière de mariage seule l'Église catholique fait autorité. Elle a une doctrine non seulement pour les mariages catholiques mais aussi pour les mariages des acatholiques.

Sur mon ancien blog auquel Google m'interdit maintenant d'accéder sans que je puisse savoir pourquoi, on trouvera des commentaire du Arcanum divinæ, l'encyclique de Léon XIII sur le mariage universel.

Comme je crois que Jésus-Christ est le docteur des docteurs, et qu'il a transmis son pouvoir doctrinal à l'Église, je crois ce qu'enseigne l'Église catholique.

Naturellement je n'ai aucun titre à imposer mon opinion. Mais monsieur Fillion, madame Taubira et monsieur Hollande non plus. La majorité (?) ne fait pas l'autorité en ces matières. À supposer que la majorité soit favorable au "mariage homosexuel" (un cercle carré), elle n'aurait aucun titre à m'imposer son opinion.

De plus en régime "démocratique" même les minoritaires peuvent toujours remettre les lois en cause.

Or il est conforme à la raison de s'en remettre à l'Église en matière de doctrine matrimoniale.

C'est conforme à la liberté religieuse et c'est conforme à la doctrine du Christ-Roi. Car un État peut toujours s'en référer à la doctrine de l'Église. Rien ne l'interdit dans le droit naturel. Noter toutefois que la constitution des États unis d'Amérique, en violation du droit naturel, de la liberté religieuse, interdit au Congrès de préférer une religion à une autre: l'enfer est pavé de bonnes intentions. La France étant "laïque", il n'est pas certain, si l'on comprend bien la portée de cette notion, que l'État ne puisse se référer à la doctrine de l'Église (c'est-à-dire du Vatican) sur le mariage.

Il est donc licite et il est conforme à la raison et à la liberté religieuse de demander que la République demande sa doctrine du mariage au Vatican.